Ce soir c'est à Rimbaud
Que je tire mon chapeau
L'homme aux semelles de vent
Et aux cent mouvement
A son génie où a son histoire
A son sens pour le déboire
Parce que notre vision des choses
Finira presque en osmose
Ce précurseur fou, ce sentimental doux
M'aura légué son goût
Je vis au fil de ses fugues et de ses bohèmes
Au fil des paroles que je sèmes
Donne-moi de ton absinthe sucré
Laisse-moi gouter a ce moment sacré
Je te rejoins dans la rue
Dans les ruisseau ou tu fus
Je me baigne nu dans la mer
Ainsi peut-être sentirais-je ma terre
Mon ère n'est pas la tienne
Mais je n'en ai pas les rennes
L'argent prône sur l'esprit
Moi, je ris
Le mal-être général me donne l'inspiration
Et les mène à la résignation
Mon époque n'a pas de légendes
Sauf peut-être de voyageurs allant vers les Landes
Ici, je me meurt, je veux être ailleurs
Pour ne plus voir défiler les heures.
Dingue. Rimbaud est devenue fou comme ça, tu sais ?
RépondreSupprimerÇa me fait penser aux " Grenades " de Rimbaud :)