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mardi 22 novembre 2011

Poème a Rimbaud

Ce soir c'est à Rimbaud 
Que je tire mon chapeau
L'homme aux semelles de vent 
Et aux cent mouvement
A son génie où a son histoire
A son sens pour le déboire 
Parce que notre vision des choses 
Finira presque en osmose 
Ce précurseur fou, ce sentimental doux
M'aura légué son goût 
Je vis au fil de ses fugues et de ses bohèmes
Au fil des paroles que je sèmes
Donne-moi de ton absinthe sucré
Laisse-moi gouter a ce moment sacré 
Je te rejoins dans la rue
Dans les ruisseau ou tu fus 
Je me baigne nu dans la mer
Ainsi peut-être sentirais-je ma terre 
Mon ère n'est pas la tienne
Mais je n'en ai pas les rennes 
L'argent prône sur l'esprit 
Moi, je ris 
Le mal-être général me donne l'inspiration 
Et les mène à la résignation
Mon époque n'a pas de légendes 
Sauf peut-être de voyageurs allant vers les Landes
Ici, je me meurt, je veux être ailleurs 
Pour ne plus voir défiler les heures. 

1 commentaire:

  1. Dingue. Rimbaud est devenue fou comme ça, tu sais ?
    Ça me fait penser aux " Grenades " de Rimbaud :)

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