Je tirais nerveusement sur ma cigarette,
En regardant le ciel, en tremblant dans le froid.
Scrutant le parc plongé dans une brume secrète ;
J'entendais les cris des enfants venant jusqu'à moi.
Une douce musique semblait me bercer,
Tournant les yeux, croisant l'un de ces longs regards,
Un regard que seule les femmes peuvent vous donner.
Seulement elle détourna les yeux sans crier garre
J'imaginais, lentement, sa pâle beauté,
Espérant sentir les effluves de son parfum,
Rêvant de pouvoir être enfin a ses côtés,
Afin que tout ceci ne puisse avoir de fin.
Frôler cette ingénue de mes doigts insultants,
Et lui rendre sa liberté, tant méritée,
Puis partir, ressembler à ce vent insistant ;
Sentir, sur mon visage, la pluie crépiter.
Marcher dans la nuit sans peur et sans souffrance,
Croiser des inconnus ivre morts et drogués,
Noyés dans une vie qui n'a plus de sens,
Je vagabonde l'esprit libre sans être aux aguets.
Le noir m'accueille à la lueur de la lune,
Ce soir alors que les feux de la ville sont morts,
Arrive le sommeil, soulagement à la une,
Puis revient, peureux, le soleil a l'aube d'or.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire