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mardi 22 novembre 2011

Les soupirs de la nuit.

Peut-être qu'un soir nous n'entendrons plus aucun soupir dans
le noir
Peut-être qu'un soir nous prendrons place aux côtés 
du désespoir
Avant cela, pour une fois soyons fou
Nous sommes roi dans le monde des ombres
Où mes larmes saignent quand je ne suis pas saoul 
Une étincelle se perd dans ce couloir sombre
C'est une étoile aux yeux scintillants 
Qui, accompagné de l'oiseau rare 
Nous délivre son air rassurant
Pour convaincre nos âmes avares 
Je crève d'envie d'être avec toi 
Que durant un instant nous soyons là
Couché l'un contre l'autre sous un toit 
A regarder la nuit, a voir tout cela 
On se cherche et on se fuit 
On s'admire et l'on s'évite 
Dans le manque d'intérêt  de ces vies 
Dans la disparition de nos rites.

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