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samedi 11 août 2012

Emotion

      A l'espoir du lendemain,

Crois-moi, la liberté, est a porté de main. Elle est définie par tes sentiments et réside dans chaque choses.
Cette liberté s'enflamme avec le soleil couchant, s'évade dans     la douceur de la nuit, s'envole dans le vent et s'évanouit dans 
la peur. Chaque homme possède sa propre définition de la liberté, la mienne réside dans les aventures éphémères des compagnons,
dans le chantonnement de la nature et dans le vent qui caresse   nos visages. Toi, camarade, inconnu ou vagabond je te demande solennellement de t'évader sur les toits pour 
scander son nom, je te demande de crier la liberté face au monde.


lundi 2 juillet 2012

Passage obligé

L'homme de principe 
Qui nuit et jour suait
Dans les grands ateliers
Où l'acier du précipice
Passait dans les mains
Des ouvriers exténués 
D'une communauté bafouée
Par l'argent des lendemains.

L'immigré Espagnol
Résistant et travailleur,
Communiste et sauveur,
Filait comme le rossignol
Sur chaque personnes
Qui hurlait à la faim
Par le manque du pain
Que leur donnaient les nonnes. 

Le juste et le brave  
Qui de sa main, 
Emporta le dernier matin 
De quelques esclaves
Mais qui jamais n'aurait craché  
Sur ces héros reclus 
Aujourd'hui perdus 
Que le monde a cachés 

L'homme libre 
Qui ce soir repose en paix 
Et envahit le sol d'un épais 
Sentiment d'équilibre
Qui ce soir, laisse la trace
D'une fierté inaccessible 
Sous la stèle inflexible
D'une tombe d'audace

mardi 26 juin 2012

Le chien errant I

C'était un chien errant, la lèvre ouverte par le temps. Un bâtard isolé, un marcheur désœuvré. C'était un aventurier sans but, un rat malpropre qui titube. Un chien sans laisse et sans collier, une chose qu'on laisse sur le pallier. Juste un être qui vit seul, dans une société sans failles. Un chien perdu, mais un chien libre. Un vagabond irréaliste, pour tout les autres capitalistes. Un rêveur effondré avec une histoire a raconter. L'histoire de l'inconnu, de l'évasion. Celle d'une liberté sans saisons !

jeudi 24 mai 2012

Ne croyez-vous plus au voyage ?
Vous, vagabonds errants,
Auriez-vous perdu l'espoir
De pouvoir, un jour, brûler ces cendres
Et sortir la rue de ces méandres ? 



La ruelle

Pourtant de tes yeux fins 
S'évade le doux parfum
Des matinées d'été 
Où le brume s'éteint


Ton sourire talentueux 
Lui, rend les hommes heureux 
Les révoltes possibles 
Et l'argent silencieux 


Tes courbes impassibles 
Rendent l'aveugle paisible 
Guidé par les pavés 
De l'irrésistible


Tu es la guide du vent
L'espoir du terrible 
Le chemin de levant 

dimanche 29 avril 2012

Son of Road

On a tous rêvé d'être libre
Tous rêvé d'évasion
Moi, j'ai réchauffer mon coeur
Dans des nuits sans raisons,
Au milieux de vieux livres.



J'ai gravit des montagnes,
J'ai crié merde au monde
Et j'ai chanté la belle Liberté 
Dans des rues blondes 
Aux allures de bagne.

vendredi 6 avril 2012

L'enfant perdu

Quand les montagnes se dénudent
Et que les fleuves sont en crue
Quand le vent calme s'entête
Et que la terre se dérobe


La grande passion des hommes
Tombe, s'accable et périt
Dans leur insoupçonnables peurs,
Qui sont lâches et incontrôlées


Ainsi les esprits solidaires
Laissent mourir l'enfant perdu
Qui pleure seul dans les ruines
Des bâtiments de son passé


De son passé si embellit
Par une belle fleur d'été
Qu'un jour, l'homme lui tendit,
L'homme aux semelles de vent.

lundi 19 mars 2012

Correspondance

Je profite un dernier instant 
De tes petits bras ballants 
Avant que tu ne partes 
Pour ton ancienne Sparte 
Souvent je viendrais te voir 
Pour ne pas laisser l'espoir 
S'enfuir de nos côtes 
Et aller chez tes hôtes !

Compagnons de route




jeudi 15 mars 2012

Renaissance

Mes mots renaissent dans un message 
Dans une bouteille à la mer des mille rages
Dans l'espoir qu'échoué elle libère un esprit 
Celui d'un Homme que le hasard a pris

Du haut des dunes s'est enrichi le futur 
De la bouteille laissée à la belle parure
Dans mon ciel d'azur je me livre 
Au jugement inconnu d'un marcheur insoucieux 
Qui ,dans mon corps, a percé un point ivre 
Qui ,de mon âme, a su libéré l'heureux 
Afin de laisser l'esprit voir sa route et la suivre 
Et regarder tomber de ses cent pas 
L'avenir jusqu'au jour du trépas 

Le curieux incongru comprendra-t-il la puissance ?
Demanda la raison à la divine fougue 
Qui lui répondit simplement, sans foudre 
Qu'aujourd'hui était en marche la renaissance. 

dimanche 4 mars 2012

Poète libre voguant
Au gré du vent changeant 
Malade impatient 
Je rentrerais les pieds devant 
Dans ce monde agaçant. 


Vagabond au coeur
Vos vies me font peur 
Quand la stupeur 
Éteint votre torpeur 
Avant l'heure.


vendredi 2 mars 2012

Voila par ta faute, j'ai l'envie d'exister !

mercredi 22 février 2012

En-vie

L'envie d'évasion vous parle-t-elle ?
Moi elle me chuchote a l'oreille
Elle me raconte des histoires sans pareil
Et me dit parfois que la vie est belle


             -Car-


Elle est le vent au visage amical
Derrière ses yeux se trouve ces voyages
Où sont encrés les milles paysages
Où notre belle a fait une escale.

samedi 18 février 2012

Jeux de regards

Un regard en coin                           Routinier du hasard
Le jour du Persan                      Je croiserais ton chemin
Un regard lointain                       Peu importe où tu pars
Au fil des ans                             Je te verrais demain
                                                                 
Au bout de la digue                           On devient dingue
En haut du phare                         Des moments impatients
Qui nous guide                                  Où se suicident
Dans notre art                                   Nos sentiments


Puis vient lentement                         Dans un monde rude
Le doux vent du Sud                            Aux milles gares
Qui traîne vainement                   Où l'on fuit la solitude
Des visages prude                        Pour un dernier regard

mardi 14 février 2012

Le crépuscule réveille ton sourire insolent 

Les dunes de l'Ouest

Côtes rocheuses aux tons gris 
Plages oubliées où les enfants rient 
Depuis mon sommet de béton 
J'observe un monde qui tourne en rond 

La tristesse sèche ses larmes 
Sur le visage des femmes 
Quand le bonheur leur rend 
Un simple sourire blanc 

Les hommes eux, n'oublient pas 
Ils souffrent d'un silence plat 
Et profitent des instant innocent
Le coeur incandescent 

Depuis mon bunker perdu 
Marque d'un passé déchu 
Je vois le temps passer 
Dans une feuille morte pressée 

dimanche 12 février 2012

Mêle ange

La buée sur les fenêtres
Une douce chaleur
Une bise sans tiédeur


La fumée d'un être
Qui, avant son heure
S'enfuit sans peur 


Dans une chambre
Suave et excitée 
Face aux cris d'la cité 


Des yeux d'ambres
Sans aucune pitié 
Pour cette société. 
-AUBE ROUGE JE CRIE TON NOM !

Utopie

Utopie rêveuse/ D'un monde de vie/ Aux larges allées/ De voyageurs
Utopie peureuse/ Aux milles cris/ De soldats enragés/ Par l'erreur

Le voyage des incompris

-J'cherche
La belle liberté
Celle d'aller au vent
D'partir sans regret
Cesser d'faire l'enfant 
Aller voir les copains 
Par ici et ailleurs
Aller voir les catins 
Sous les toits farceurs 
Dans la suave beauté 
Des forêts assombries 
Des ruisseaux sautés 
Et du brouillard gris


-Partir et s'enfuir
Aller aux quat'coins 
De c'te terre avide
Sans prendre le soin 
De vous dire d'oublier
De m'laisser m'barrer
D'pas rester sur l'palier 
Parce que j'prefere marcher
Dans les rues de pavés 
Sur les chemins de fer
Ou les lignes de tramway
M'évader, changer d'air !

-Aller voir la mer
Les mains dans les poches 
Retrouver ma terre
Et fuir mes proches
S'construire une fratrie 
De soulard fou
Une troupe d'incompris 
Au sourire doux
Qui, au moindre coup d'vent 
S'enfuit sur les routes 
Avec la forc' du temps 
Et les rires du doute.

jeudi 9 février 2012

Vous avez le pouvoir, celui de changer les choses.

lundi 6 février 2012

La neige de l'Est

La pureté blanche ne doit être souillée par l'Homme 
La pureté blanche doit être belle et innocente
Car elle est le retour des âmes impatientes 
Le dernier trésor de l'enfance des hommes, 

Voyez la dernière chose qui soit immaculée
Et, de vos yeux aveugles, observez simplement
Le soleil qui laisse aller ses rayons ardents
Et le vent qui chasse l'ultime nuage reculé, 

Faites taire les peines de vos heures funestes
Acclamez le silence des nuits passagères 
Aux lumières amoureuses de vieux lampadaires 
Et, pour une fois, tournez vos visages vers l'Est.

vendredi 3 février 2012

La route, Camarade

Sur cette route
Longue et étroite
Sur cette route droite


On s'en va Camarade
On s'envole et on s'enfuit
Vers une putain de vie sans bruit


Sans les bruits des villes, sans rêveur
Qui irait se perdre dans une nature folle
Dans la dernière et unique femme qu'on frôle.


Un sac, de l'eau, elle et la vie, un Camarade. 

mercredi 1 février 2012

Jour de Brume

Milles gouttes de pluie
Tombent comme des plumes
Comme un oiseau qui luit 
Sur la ville pleine de Brume
-
Passager clandestin 
Dans des ruelles
Voyageur sans destin
Et sans semelle 
-
Je cherche ma muse 
Dans un labyrinthe 
D'idées confuses
Où la joie s'éreinte 
-
Car la vie n'a plus court.
Elle est une ombre 
Qui rit pour les sourds 
Sur les places sombres
-
Elle est le théâtre 
Des artistes sans scène 
Le Apre des Ames 
En peine. 

mardi 31 janvier 2012

Les lumières de la ville

Marchant sur un toit
La ville face à toi
ton corps entre mes bras
Dans la nuit éclairée 
Par tes yeux illuminés 
La lune te berce d'un baiser.
                  -
D'une caresse amoureuse
D'une caresse peureuse
D'une caresse heureuse-
                  -
Du haut de la cathédrale 
Où l'on entend le râle 
Des maisons aux couleurs pâles. 
Nos visages se frôlent 
Avec un sourire drôle
Dans la ville aux senteurs de gnôle.

Portraits

Jeunesse dorée            Mince et frêle                 Enivrante
Aux idées                 Le visage souriant            Sans amour 
Pleine de volonté         Petite et belle            Et impatiente
Accueil désiré            Au sourire aimant     Tu portes toujours
Par nos esprits           Les cheveux noir            Le sentiment 
Et récompensé             Le froid te glace           De tendresse
Par vos vies              Quand il est tard           Des instants
Au passé                  Là où est ta place         Sans détresse
Tendre et passionnant     Ici, il neige              Que tu caches 
Que vous avez transmis    Sans vos mots                 A ce monde 
A de vieux enfants        Sans vos pièges          D'un volte-face 
Devenu vos amis.          Qui sont simples et beau.      Furibond.

lundi 30 janvier 2012

Confession

Un frère qui te confie sa peine 
Un frère qui oublie sa reine 
Pour laisser passer le temps
Pour laisser aller le vent 
Et les mers contre la falaise 
Qui te ramènent à la vie à leur aise 
Et laissent aller les voix 
Qui t'appellent cent fois
Tristes et saouls dans la nuit noire
Amusés et rieurs sous les étoiles avares 
On marchait avec mon pote 
Mouillé et ébahit par le rire des portes. 

Compagnons de route



















dimanche 29 janvier 2012

De là haut

     -Des eaux bleues 
Où la société s'amasse
Des abysses peureux 
Où tout s'efface.


     -Des côtes fatiguées 
Par les vagues éphémères 
Qui s'écrasent sans regrets 
Contre la terre.


     -Des plaines vertes
Semblables aux femmes nues
Et découvertes
Que l'on ne caresse plus.


     -Des forêts assombries 
Par les arbres épais
Où seul le soleil luit
Quand il est accepté.



     -Des montagnes immenses
Au sourire franc
Où l'Homme flanche
Face au satin blanc.


     -Des nuages immaculés 
Toujours insaisissables 
Depuis les hauteurs reculées 
D'un ciel palpable.


J'oublie le temps pour regarder la vie en face 
Pour dire a dieu à cette société sans amour
Et dans cette belle nature, prendre ma place
Prendre la route pour pouvoir dire a chaque jour,
                                                 Liberté toujours.

La gare

Je regrette de t'avoir laissé 
De ne pas t'avoir trouvé
Je regrette notre départ
Notre fuite depuis la gare 
Notre inconscience
Nos esprits sans patience 


Laisse nous souffrir 
Par ton silence sans rire 
Où nos âmes s'égarent 
Ne voyant plus leur phare
Elles succombent 
Sans la chaleur du monde 


Que l'on quitte aujourd'hui 
Pour retrouver les ondes
Où nos regrets sont pluie.

mercredi 18 janvier 2012

Matinées d'hiver

Matins de lueurs rosées
Aux brouillards illuminés
Crépuscule mordoré
De nuages inanimés 
Le temps s'enfuit 
Dans la buée des âmes, 
Dans les yeux éblouis 
De cette femme
Qui voit inexorablement
Sa clope se consumer 
Qui perd seulement 
La vision écoeurée
De ce monde, 
Pour voir dans ces vers 
La beauté furibonde 
Des matinées d'hiver. 

mardi 17 janvier 2012

Un ami perdu

T'es un souvenir         L'admiration           Un précurseur
Un frère perdu           D'une infortune       Le pet aux lèvres
Un vieux soupir         D'une passion           L'enfant qui pleure
Une larme de plus     Sans âme, aucune       L'air sévère. 

Correspondance

Le soleil des Ombres
T'emplit d'un sentiment mêlé
De bonheur sombre
Et de tristesse scélée


Les rues de misères
Sont tatouées dans la ville
Dans l'esprit sincère
Des vieillards séniles


Du doigt tu suis ces lignes
Tu y cherches un secret
Resté ancré, comme un signe
On ne peut mieux gardé.


Tu as trouvé ta Rome
Aux senteurs de thé
Ta pomme
Aux cents goûts d'été.

samedi 14 janvier 2012

La Fratrie

Troupes de funambules 
Aux esprits quelques peu libérés 
Qui marche sans regrets 
Dans une vie sans préambule.


Bande d'artistes bidons 
Sans théâtre caché 
Sans foule excitée 
Sans passé furibond. 

















Un gang cerné
Par des Ondes 
De pensées vagabondes 
Des potes bernés.


Compagnie d'amis 
Aux corps errants
Loin du néant
Et aux visages gris.


mercredi 11 janvier 2012

Mains de velours

Dans un lit 
Aux esprits 
Excités 
Aux corps 
Déchirés
Tu m'implores


Tu transpires 
Les muscles ivres 
Les yeux fermés 
Le coeur battant 
Les jambes écartées 
L'esprit branlant 


Ta passion 
Nous emporte avec raison 
Sous les draps 
Bercés d'une lumière d'or 
Et d'un sourire las 
Où tu t'endors.

Compagnons de route








lundi 9 janvier 2012

L'instrument

Un mec paumé 
Un peu cinglé 
Frôle les touches 
D'un geste louche 

Enivré par des airs 
Conçu pour plaire 
Les notes filent 
Sans une vrille 

Il insiste et recommence 
Il fait débuter la danse
La foule crie 
Intérieurement, elle jouit 

Impartial et concentré 
Il laisse duré 
Ce grand plaisir 
Encore loin de finir

Sa sensualité les atteints 
Elle vient dans les refrains
Quand leurs yeux 
Palpitent, heureux 

Puis arrive le dernier son
Provenu du fin fond 
De vos âmes éblouit
Par cette nuit ! 

dimanche 8 janvier 2012

Calme Branlant

Née de l'innocence                Assez fou pour
Et devenue magie                 Changer la nuit
Tu es le seul être ici       En un jour fleurit.

Perle d'eau

Dans la chaleur retrouvée 
De tes courbes fines
Je me blottis, crevé 
Bercé par ta douceur divine 

Ton sourire satisfait
Me donne confiance
En cet instant parfait
Dépourvu de méfiance

Moment a jamais encré 
Dans mes souvenirs
Moment de clarté 
Aux milles plaisirs.

mardi 3 janvier 2012

Océan de maux (mots)

Enfermé dans une cellule stérile
Dans une cage sans âme
Aux esprits en péril


Les murs jaunes délavés
Les tableaux blancs
Les clous de fer rouillés


Les regards perdus
Dans les océans des mots
Implorant l'aide d'êtres sans vertu


Une place ici,
Une seulement
Sur la terre ou je git


Sans doute n'est-elle pas
Entre quatre murs fatigué
Mais au fil de mes pas
                  -Lent et accoutumés-.