Mes paroles muettes t'embrassent dans le soir des ombres,
Pendant que tes mains fluettes m'enlacent dans la nuit sombre
mercredi 30 novembre 2011
mardi 29 novembre 2011
Coeur torturé
Dans ce monde de folie
Aux esprits indécents
La jeunesse est abrutie
Par le mal dominant
Hiérarchie de richesse
Foutues où l'individu
Chute sans cesse
Perdu dans la rue
Décadence insolite
Des vieux compagnons
Devenu néophyte
Et sans doute con
lundi 28 novembre 2011
Ton absence
Je suis privé de ta beauté
Privé de ton parfum et de tes yeux
Dans le vide où je suis prêt a sauter
Pour regarder le ciel, heureux.
Ca y est je connais la mélancolie de l'âme
Et la tristesse du coeur
Ahah tu me blâmes
Pourquoi te perdre me fait si peur ?
Privé de ton parfum et de tes yeux
Dans le vide où je suis prêt a sauter
Pour regarder le ciel, heureux.
Ca y est je connais la mélancolie de l'âme
Et la tristesse du coeur
Ahah tu me blâmes
Pourquoi te perdre me fait si peur ?
Tu m'inspires sans me donner raison
Je te serre contre mon corps
Pour ressentir tes frissons
Quand je caresse ta peau d'or
Je retrace les courbes de ton être
De tes jambes jusqu'à ton cou
Alors que tu regardes par la fenêtre.
Pourquoi n'est-on pas plus fou ?
vendredi 25 novembre 2011
Nature folle.
Maladroit et idiot, je me perds dans ton âme
Dans les fleurs où tu es devenu une femme
Tes amantes me guettent de haut de leur sommet
Jalouse de toutes les faveurs que tu m'as fait
Les arbres fleuris me protègent de la pluie
En me laissant un rayon du soleil qui luit
Je veux marcher pied nu dans les herbes folles
Me détendre des heures dans la mousse molle
Aujourd'hui je fuis l'homme dans toute sa splendeur
Peut-être qu'ainsi je m'éteindrais avant l'heure
Je saigne comme les arbres et leur sève
Puisque ceci est la couleur de mes rêves
Dans les fleurs où tu es devenu une femme
Tes amantes me guettent de haut de leur sommet
Jalouse de toutes les faveurs que tu m'as fait
Les arbres fleuris me protègent de la pluie
En me laissant un rayon du soleil qui luit
Quand le noir et le froid m'emportent encore une fois
Quand l'hiver blanc prend place sans en avoir le droit
Je m'échappe enfin, un couteau dans la poche
Et m'arrête regarder les lacs sur les roches
Je profite de toi dans la fougue et la passion
Pour qu'un instant nous oublions les saisons
Je veux marcher pied nu dans les herbes folles
Me détendre des heures dans la mousse molle
Aujourd'hui je fuis l'homme dans toute sa splendeur
Peut-être qu'ainsi je m'éteindrais avant l'heure
Je saigne comme les arbres et leur sève
Puisque ceci est la couleur de mes rêves
jeudi 24 novembre 2011
Adieux
Pardonne-moi Démon Merveilleux
Je ne peux me mettre entre vous deux
Oublie mes mots ; oublie mon être
Car ils nous mèneront a notre perte
Je me force à me passer de toi
En vous cédant ma place de roi
Pour toi je voudrais être un mystère
Te voir me chercher pour te plaire
Te voir me chercher pour te fuir
Que tu cesses enfin de me haïr
Et qu'à mon tour je cesse de t'aimer
Pour qu'en ces jours je puisse rêver.
Je ne peux me mettre entre vous deux
Oublie mes mots ; oublie mon être
Car ils nous mèneront a notre perte
Je me force à me passer de toi
En vous cédant ma place de roi
Pour toi je voudrais être un mystère
Te voir me chercher pour te plaire
Te voir me chercher pour te fuir
Que tu cesses enfin de me haïr
Et qu'à mon tour je cesse de t'aimer
Pour qu'en ces jours je puisse rêver.
mercredi 23 novembre 2011
Révolte intérieure
Pourquoi vos pensées me viennent sans mot ?
Ma tête brûle en entendant vos souhaits
Je crie en silence et je vous hais
La folie me prend bon sang
Devrais-je rentrer dans le rang ?
Fuyez, rêvez, révoltez-vous
Allez jeunes rêveur debout !
Retrouvez la force des Anarchistes
Retrouvez le passé des Communistes
Ces personnes qui jamais ne se sont tus
Eux qui ont pris leur place dans les rues
Sans ceux-la nous serions esclave
Ah n'oubliez pas que les vrais savent
mardi 22 novembre 2011
Les soupirs de la nuit.
Peut-être qu'un soir nous n'entendrons plus aucun soupir dans
le noir
Peut-être qu'un soir nous prendrons place aux côtés
du désespoir
Avant cela, pour une fois soyons fou
Nous sommes roi dans le monde des ombres
Où mes larmes saignent quand je ne suis pas saoul
Une étincelle se perd dans ce couloir sombre
C'est une étoile aux yeux scintillants
Qui, accompagné de l'oiseau rare
Nous délivre son air rassurant
Pour convaincre nos âmes avares
Je crève d'envie d'être avec toi
Que durant un instant nous soyons là
Couché l'un contre l'autre sous un toit
A regarder la nuit, a voir tout cela
On se cherche et on se fuit
On s'admire et l'on s'évite
Dans le manque d'intérêt de ces vies
Dans la disparition de nos rites.
Poème a Rimbaud
Ce soir c'est à Rimbaud
Que je tire mon chapeau
L'homme aux semelles de vent
Et aux cent mouvement
A son génie où a son histoire
A son sens pour le déboire
Parce que notre vision des choses
Finira presque en osmose
Ce précurseur fou, ce sentimental doux
M'aura légué son goût
Je vis au fil de ses fugues et de ses bohèmes
Au fil des paroles que je sèmes
Donne-moi de ton absinthe sucré
Laisse-moi gouter a ce moment sacré
Je te rejoins dans la rue
Dans les ruisseau ou tu fus
Je me baigne nu dans la mer
Ainsi peut-être sentirais-je ma terre
Mon ère n'est pas la tienne
Mais je n'en ai pas les rennes
L'argent prône sur l'esprit
Moi, je ris
Le mal-être général me donne l'inspiration
Et les mène à la résignation
Mon époque n'a pas de légendes
Sauf peut-être de voyageurs allant vers les Landes
Ici, je me meurt, je veux être ailleurs
Pour ne plus voir défiler les heures.
Oiseau du Vent.
Pose-toi oiseau rare,
O vient nous réconforter de ta présence
Viens nous montrer tes plumes tachetée de noir,
Tes plumes blanches et ton corps aux mille sens
Profitons ensemble de ce moment a deux,
De ce moment complice et si chaleureux,
Excité par l'envie de partir avec toi,
Toi bel oiseau du vent, tu es un roi
Oui, tu es un inconnu mais je te suivrais
Pour qu'ensemble nous puissions virevolter dans les cieux,
Vole ainsi tout ce en quoi j'ai cru sera vrai
Part pour Milan, pour l'Italie, part où tu peux.
O vient nous réconforter de ta présence
Viens nous montrer tes plumes tachetée de noir,
Tes plumes blanches et ton corps aux mille sens
Profitons ensemble de ce moment a deux,
De ce moment complice et si chaleureux,
Excité par l'envie de partir avec toi,
Toi bel oiseau du vent, tu es un roi
Oui, tu es un inconnu mais je te suivrais
Pour qu'ensemble nous puissions virevolter dans les cieux,
Vole ainsi tout ce en quoi j'ai cru sera vrai
Part pour Milan, pour l'Italie, part où tu peux.
dimanche 20 novembre 2011
Amour mêlé part.2
Ah mon Bel Ange
Tu es maître de ta vie, mais tu te ranges
Pourquoi as-tu quitté ton premier amour ?
Pourquoi être descendu de cette grande tour ?
J'ai cru que tu nageais, libre, dans l'océan
Mais je pense que tu traînes encore dans le néant.
Ouvres les yeux plus rien n'a de nécessité
Je ne comprend plus l'homme dans sa simplicité.
Ton visage doux a su me rendre la vie
Je me suis évadé et je crie sous la pluie.
De tes longs cheveux tombants sur ton dos cambré
De ta peau tachetée, fine et ambrée,
Tu me retiens ici, sans pouvoir me laisser
Tout ceci est curieux, je ne puis m'échapper,
A nouveau laisse-moi goûter a ce vin
A nouveau laisse-moi me saouler en vain.
samedi 19 novembre 2011
La caresse des Ondes.
Je me noie dans les ondes
Dans leur caresses longue,
Hypnotisé, inconscient
Je me rend a présent
Sourd, j'entend ses larmes
Je reprend les armes,
Ah je pleure dans le froid
Il est devenu roi
Oui, ce vent palpitant
Qui m'a prit et me pend,
Au loin tu me souris
Tu en valais le prix.
Plonge nous dans la mer,
Libère nous de la terre.
vendredi 18 novembre 2011
Amour mêlé part.1
Ange Charmeur tu as perdu de ta clarté
Le même jour ou tu as laissé ton aimée,
Chaque fois j'ai vu une lueur sur ton visage
Même durant le temps qui me rappelle l'enfant sage.
souvient-toi des jours où l'on était inconscient,
De ces jours heureux si loin d'être ennuyant
Aujourd'hui nos yeux sont devenu rouge sang,
Et dans nos coins sombres on nous attribue un rang.
Pourquoi porte-t-on le rêve de vagabonder ?
On a choisit de rester pour mieux s'évader
A ton tour ferme les yeux et rêve d'ailleurs..
Laisse venir l'aventure, laisse s'enfuir tes peurs
Nos collines nous éloignent de la réalité
Ailleurs on ne parle que de ce monde sans pitié,
Ici, on se permet de rêver au soleil
Parfois on se laisse même prendre par le sommeil
Ma vie m'est rendue dans ces moments avec vous,
Dans ces moments où l'on sort enfin de nos trous
Quel bonheur de sentir la caresse des ondes
Quelle extase de partir nu de la ronde !
Le même jour ou tu as laissé ton aimée,
Chaque fois j'ai vu une lueur sur ton visage
Même durant le temps qui me rappelle l'enfant sage.
De ces jours heureux si loin d'être ennuyant
Aujourd'hui nos yeux sont devenu rouge sang,

Pourquoi porte-t-on le rêve de vagabonder ?
On a choisit de rester pour mieux s'évader
A ton tour ferme les yeux et rêve d'ailleurs..
Laisse venir l'aventure, laisse s'enfuir tes peurs
Nos collines nous éloignent de la réalité
Ailleurs on ne parle que de ce monde sans pitié,
Ici, on se permet de rêver au soleil
Parfois on se laisse même prendre par le sommeil
Ma vie m'est rendue dans ces moments avec vous,
Dans ces moments où l'on sort enfin de nos trous
Quel bonheur de sentir la caresse des ondes
Quelle extase de partir nu de la ronde !
C.A
Courageux Vestige
Courageux Vestige ton départ est fortuit Tu soutiens les gens, tu t'écroules toi-même,
On dit que dans ce monde plus rien n'est gratuit
Seul le reste notre amour et notre haine,
je t'aime
Ta flamme s'éteint sous le joue de ton tyran,
Tu gardes pourtant l'espoir de partir un jour
Et, souvent, sous la pluie je te croise en pleurant
Tu veux t'assurer un avenir, fait tout pour !
Pour toujours, nous en sommes les nouveaux templiers
Aujourd'hui tu es une véritable femme
Et je te laisse aller pour ne rien oublier.
Désespoir
Dans ce monde où les sentiments n'ont plus court, nous sommes sourds. Cherchant à trouver un sens à nos vies qui n'en ont qu'en ces moments de chaleur rassurante. Désespéré dans un lieux sans âmes nos esprits stagnent et nos coeurs se sont arrêtés. j'accuse le temps d'avoir jouer contre nous ; J'accuse les hommes de n'avoir su réagir.
jeudi 17 novembre 2011
Sacré Clameur.
Un jour tu comprendras le message de mes yeux
Tu sentiras la douceur du souffle des cieux,
Tu relèveras ton visage pour me sourire
Mais aujourd'hui je n'entends plus que tes soupirs.
Réveille-toi, envole-toi Sacré Clameur !
Découvre la vie d'en haut de ces montagnes
Là-bas crie, délivre-toi de toute cette hargne !
Peut-être un jour pourrons-nous aller et venir,
Si tu savais comme j'aimerais connaître ton rire.
Tu sentiras la douceur du souffle des cieux,
Tu relèveras ton visage pour me sourire
Mais aujourd'hui je n'entends plus que tes soupirs.
Réveille-toi, envole-toi Sacré Clameur !
Découvre la vie d'en haut de ces montagnes
Là-bas crie, délivre-toi de toute cette hargne !
Peut-être un jour pourrons-nous aller et venir,
Si tu savais comme j'aimerais connaître ton rire.
Folie.
Je suis perdu dans le noir
Ici, je vois vos âmes choir.
La trinité de l'homme
M'a quitté pour un autre,
J'ai peur d'être un apôtre
Ce soir le diable me somme.
Ici, je vois vos âmes choir.
La trinité de l'homme
M'a quitté pour un autre,
J'ai peur d'être un apôtre
Ce soir le diable me somme.
Ton argent n'est que fiction
J'étouffe sans une réaction
Vos esprits rangés m'agacent !
Retrouvez vos sentiments
Chérissez-les simplement
Et dans ce monde prenez place.
J'ai cette rage en tête,
Leurs révoltes qu'ils me prêtent
Pour entrer dans la ronde.
Sentir le vent pour vivre
Frôler les flammes, ivre.
Ecouter le ciel qui gronde !
Larme d'Argent
Mon Ami, toi qui me guide vers mon apogée
On s'accompagne dans nos rêves ou nos idées,
On partira t'en fait pas s'enfuir est notre but
On découvrira cette nature brute.
Dans ces lieux stériles on se drogue pour oublier.
En disant "La vie est Belle !" on s'est fourvoyé
Sommes-nous les seuls à comprendre tout ça bon sang ?
Sommes-nous les seuls à rêver d'avant ?
Larme d'Argent.
mercredi 16 novembre 2011
Les Trois Frères.
Les Trois Frères qui pourront changer les choses
Ceux la-même qui osèrent frôler les proses
Ils se frotteront à la vie avec osmose.
-L'incidence de leurs actes ;
L'odeur de leur squat.-
Mais l'un d'entre nous fut trahit par un frère,
Il perdit l'amour en cherchant a l'étreindre
Mais, un jour, cette haine devra s'éteindre.
-La puissance de nos mots ;
Aller toujours plus haut.-
Les Trois Frères dont l'un nous quittera rapidement
Et reviendra avant d'avoir les pieds devant
Car nous sommes trois et ça ne pourrait être autrement.
-Nous sommes le vent ;
Nous sommes le temps.-
Rien ! Même l'amour ne nous séparera point
Pas même l'avenir qui nous porte en son sein
Rien ! notre volonté a gardé tout son teint.
C.H.A.C.A.L
Una estrella
Pouvoir frôler ton corps c'est être au printemps,
Comme une renaissance d'une beauté d'or.
Mais moi je ressemble a l'automne impatient
Marchant vers l'hiver mort.
Mais puisque tes lèvres ne se délient pas,
Que ta triste âme me semble si las.
Cours, va trouver l'amour qui te perdra
L'amour qui nous séparera
-Celui qui te parlera pour te dire "Je t'aime !"
Celui qui pourra te conduire ici-même
Celui qui chérira ton être
Celui qui pleurera ta perte.-
Je suis le loup le vent et le souvenir
Mais quand tu seras mienne je devrais partir.
Après avoir souillé ton corps de ma chaleur
Le froid instaurera la peur.
Je part retrouver mon seul amour : l'aventure !
Que peut de gens connaissent,
Que peut de gens cherchent
Je suis ton passé , je te laisse ton avenir.
Comme une renaissance d'une beauté d'or.
Mais moi je ressemble a l'automne impatient
Marchant vers l'hiver mort.
Mais puisque tes lèvres ne se délient pas,
Que ta triste âme me semble si las.
Cours, va trouver l'amour qui te perdra
L'amour qui nous séparera
-Celui qui te parlera pour te dire "Je t'aime !"
Celui qui pourra te conduire ici-même
Celui qui chérira ton être
Celui qui pleurera ta perte.-
Je suis le loup le vent et le souvenir
Mais quand tu seras mienne je devrais partir.
Après avoir souillé ton corps de ma chaleur
Le froid instaurera la peur.
Je part retrouver mon seul amour : l'aventure !
Que peut de gens connaissent,
Que peut de gens cherchent
Je suis ton passé , je te laisse ton avenir.
mardi 15 novembre 2011
Rage passive.
Je traverserais les mers pour une nouvelle terre,
Allant vers le sud pour avoir un nouvel air,
Vivant une nouvelle vie, la sébile aux pieds,
Pouvoir courir, traîner, rêver dans les forêts,
N'ayant aucunes hésitations, aucunes attaches,
Etre le vent sans obligation ni trace.
Connaître les gens et être leurs souvenirs,
Partir afin de ne plus jamais revenir,
Vivre autre chose que cette routine pesante,
Ne plus voir partout cette soumission oppressante,
Et sentir la pluie tomber sur nos visages,
Enfin transpirer dans la poussière des âges.
Enfin ne plus me résigner a l'usage
Voyager pour ne plus ressentir toute cette rage,
Ah, s'absenter pour ne plus répondre a l'appel,
Disparaître à nouveau, et avec une pelle;
Creuser une tombe impassible et profonde,
Dernière hôte avant de traverser les ondes.
Allant vers le sud pour avoir un nouvel air,
Vivant une nouvelle vie, la sébile aux pieds,
Pouvoir courir, traîner, rêver dans les forêts,
N'ayant aucunes hésitations, aucunes attaches,
Etre le vent sans obligation ni trace.
Connaître les gens et être leurs souvenirs,
Partir afin de ne plus jamais revenir,
Vivre autre chose que cette routine pesante,
Ne plus voir partout cette soumission oppressante,
Et sentir la pluie tomber sur nos visages,
Enfin transpirer dans la poussière des âges.
Enfin ne plus me résigner a l'usage
Voyager pour ne plus ressentir toute cette rage,
Ah, s'absenter pour ne plus répondre a l'appel,
Disparaître à nouveau, et avec une pelle;
Creuser une tombe impassible et profonde,
Dernière hôte avant de traverser les ondes.
Année filante !
Ô mon amour,
L'année renaît dans ton sourire ;
Nous sommes sourd quand arrive l'hiver lent, l'hiver blanc ;
Quand revient le froid
et que stagne le temps.
et que stagne le temps.
La chaleur s'évanouit sur tes lèvres, dans tes mots
Où l'espoir s'engouffre et s'éteint en un sursaut.
Sans que nous nous en rendions compte, le temps passe ;
Mais nous ne pouvons y laisser notre trace.
Ainsi sans bruit la neige légère chute,
Semblable à des anges volants, tristes.
Le soleil revient ; et de sa douce chaleur
Arrive a réchauffer nos coeurs avant l'heure.
Ah mon aimée,
Enfin s'en va l'hiver complètement désarmé.
Je te trouve souriante à la lueur de l'aube ;
Tout en chérissant le crépuscule rose.
Le retour de la pluie tiède ; avec ses odeurs
Dans les forêts et les prés, avec les clameurs
Des bêtes révoltés que la nuit offre à la vie ;
Les arbres peuvent renaître et ainsi, tout se suit.
Les giboulées de Mars nous rapprochent de l'été.
Comme les hommes qui semblent retrouver la santé.
Puisque de ton coeur s'est évadé le printemps ;
C'est la vie qui est alors sortie de ton sang.
Eh ville beauté !
Les jours orageux arrivent sans clarté.
Alors que la nuit immaculée nous berce ;
L'été nous apporte discrètement sa foudre ;
Avant de nous livrer son aurore rouge.
Les rues inondées de soleil vivent l'ordinaire,
De ta douce pâleur tu nous livre ton corps ;
Doux et transpirant, autant lumineux que l'or.
Tu t'allonges dans la poussière ; la fumée ocre
Se mêle à la volute bleutée, et traître
De ta cigarette. Les jours raccourcissent,
Les gens partent au loin
et les toits s'assombrissent.
et les toits s'assombrissent.
Oh sombre enivrance !
Le temps nous échappe et tout devient fugace.
Malheureusement le jour redeviendra nuit ;
Et les feuilles des arbres te rendront la vie.
Elles qui, dans un ultime soupir, tomberont,
Lentement, habillé de leur plus morne veston.
Une surprise encore : le soleil blanc qui luit,
L'automne, de ses bourrasques, file en un instant,
Et rapporte une fin qui accompagne le vent.
La révolution dans l'âme et le coeur en flamme ;
Notre temps s'écoule en quelques battement de rames.
Amants égaré.
Cette passion -si enivrante- née du désir.
Seulement ni toi ni moi ne pouvons choisir ;
Nous n'avons plus le loisir de nous éteindre,
Nous n'avons plus le plaisir de nous étreindre.
Car tu me disais tout bas je t'aime,
Et que je voulait le crier sur les toits !
Puisqu'à la fin notre amour était blême ;
Ayant perdu la fougue de nos premiers mois.
Les mois où tu m'offrais ton corps blanc et fragile ;
Que je m'y engouffrais sans veines attentes ;
Je le frôlais de mes lèvres impatientes,
Et respirais ses effluves subtiles.
L'affront de l'amour que l'on ne se portait plus,
Nous mènera au désespoir de la souffrance.
Je quitterais cette vie qui ne m'appartient plus,
Pour partir là où me conduira la chance.
lundi 14 novembre 2011
marcher au soleil couchant, liberté !
Je tirais nerveusement sur ma cigarette,
En regardant le ciel, en tremblant dans le froid.
Scrutant le parc plongé dans une brume secrète ;
J'entendais les cris des enfants venant jusqu'à moi.
Une douce musique semblait me bercer,
Tournant les yeux, croisant l'un de ces longs regards,
Un regard que seule les femmes peuvent vous donner.
Seulement elle détourna les yeux sans crier garre
J'imaginais, lentement, sa pâle beauté,
Espérant sentir les effluves de son parfum,
Rêvant de pouvoir être enfin a ses côtés,
Afin que tout ceci ne puisse avoir de fin.
Frôler cette ingénue de mes doigts insultants,
Et lui rendre sa liberté, tant méritée,
Puis partir, ressembler à ce vent insistant ;
Sentir, sur mon visage, la pluie crépiter.
Marcher dans la nuit sans peur et sans souffrance,
Croiser des inconnus ivre morts et drogués,
Noyés dans une vie qui n'a plus de sens,
Je vagabonde l'esprit libre sans être aux aguets.
Le noir m'accueille à la lueur de la lune,
Ce soir alors que les feux de la ville sont morts,
Arrive le sommeil, soulagement à la une,
Puis revient, peureux, le soleil a l'aube d'or.
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