L'homme de principe
Qui nuit et jour suait
Dans les grands ateliers
Où l'acier du précipice
Passait dans les mains
Des ouvriers exténués
D'une communauté bafouée
Par l'argent des lendemains.
L'immigré Espagnol
Résistant et travailleur,
Communiste et sauveur,
Filait comme le rossignol
Sur chaque personnes
Qui hurlait à la faim
Par le manque du pain
Que leur donnaient les nonnes.
Le juste et le brave
Qui de sa main,
Emporta le dernier matin
De quelques esclaves
Mais qui jamais n'aurait craché
Sur ces héros reclus
Aujourd'hui perdus
Que le monde a cachés
L'homme libre
Qui ce soir repose en paix
Et envahit le sol d'un épais
Sentiment d'équilibre
Qui ce soir, laisse la trace
D'une fierté inaccessible
Sous la stèle inflexible
D'une tombe d'audace