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mardi 31 janvier 2012

Les lumières de la ville

Marchant sur un toit
La ville face à toi
ton corps entre mes bras
Dans la nuit éclairée 
Par tes yeux illuminés 
La lune te berce d'un baiser.
                  -
D'une caresse amoureuse
D'une caresse peureuse
D'une caresse heureuse-
                  -
Du haut de la cathédrale 
Où l'on entend le râle 
Des maisons aux couleurs pâles. 
Nos visages se frôlent 
Avec un sourire drôle
Dans la ville aux senteurs de gnôle.

Portraits

Jeunesse dorée            Mince et frêle                 Enivrante
Aux idées                 Le visage souriant            Sans amour 
Pleine de volonté         Petite et belle            Et impatiente
Accueil désiré            Au sourire aimant     Tu portes toujours
Par nos esprits           Les cheveux noir            Le sentiment 
Et récompensé             Le froid te glace           De tendresse
Par vos vies              Quand il est tard           Des instants
Au passé                  Là où est ta place         Sans détresse
Tendre et passionnant     Ici, il neige              Que tu caches 
Que vous avez transmis    Sans vos mots                 A ce monde 
A de vieux enfants        Sans vos pièges          D'un volte-face 
Devenu vos amis.          Qui sont simples et beau.      Furibond.

lundi 30 janvier 2012

Confession

Un frère qui te confie sa peine 
Un frère qui oublie sa reine 
Pour laisser passer le temps
Pour laisser aller le vent 
Et les mers contre la falaise 
Qui te ramènent à la vie à leur aise 
Et laissent aller les voix 
Qui t'appellent cent fois
Tristes et saouls dans la nuit noire
Amusés et rieurs sous les étoiles avares 
On marchait avec mon pote 
Mouillé et ébahit par le rire des portes. 

Compagnons de route



















dimanche 29 janvier 2012

De là haut

     -Des eaux bleues 
Où la société s'amasse
Des abysses peureux 
Où tout s'efface.


     -Des côtes fatiguées 
Par les vagues éphémères 
Qui s'écrasent sans regrets 
Contre la terre.


     -Des plaines vertes
Semblables aux femmes nues
Et découvertes
Que l'on ne caresse plus.


     -Des forêts assombries 
Par les arbres épais
Où seul le soleil luit
Quand il est accepté.



     -Des montagnes immenses
Au sourire franc
Où l'Homme flanche
Face au satin blanc.


     -Des nuages immaculés 
Toujours insaisissables 
Depuis les hauteurs reculées 
D'un ciel palpable.


J'oublie le temps pour regarder la vie en face 
Pour dire a dieu à cette société sans amour
Et dans cette belle nature, prendre ma place
Prendre la route pour pouvoir dire a chaque jour,
                                                 Liberté toujours.

La gare

Je regrette de t'avoir laissé 
De ne pas t'avoir trouvé
Je regrette notre départ
Notre fuite depuis la gare 
Notre inconscience
Nos esprits sans patience 


Laisse nous souffrir 
Par ton silence sans rire 
Où nos âmes s'égarent 
Ne voyant plus leur phare
Elles succombent 
Sans la chaleur du monde 


Que l'on quitte aujourd'hui 
Pour retrouver les ondes
Où nos regrets sont pluie.

mercredi 18 janvier 2012

Matinées d'hiver

Matins de lueurs rosées
Aux brouillards illuminés
Crépuscule mordoré
De nuages inanimés 
Le temps s'enfuit 
Dans la buée des âmes, 
Dans les yeux éblouis 
De cette femme
Qui voit inexorablement
Sa clope se consumer 
Qui perd seulement 
La vision écoeurée
De ce monde, 
Pour voir dans ces vers 
La beauté furibonde 
Des matinées d'hiver. 

mardi 17 janvier 2012

Un ami perdu

T'es un souvenir         L'admiration           Un précurseur
Un frère perdu           D'une infortune       Le pet aux lèvres
Un vieux soupir         D'une passion           L'enfant qui pleure
Une larme de plus     Sans âme, aucune       L'air sévère. 

Correspondance

Le soleil des Ombres
T'emplit d'un sentiment mêlé
De bonheur sombre
Et de tristesse scélée


Les rues de misères
Sont tatouées dans la ville
Dans l'esprit sincère
Des vieillards séniles


Du doigt tu suis ces lignes
Tu y cherches un secret
Resté ancré, comme un signe
On ne peut mieux gardé.


Tu as trouvé ta Rome
Aux senteurs de thé
Ta pomme
Aux cents goûts d'été.

samedi 14 janvier 2012

La Fratrie

Troupes de funambules 
Aux esprits quelques peu libérés 
Qui marche sans regrets 
Dans une vie sans préambule.


Bande d'artistes bidons 
Sans théâtre caché 
Sans foule excitée 
Sans passé furibond. 

















Un gang cerné
Par des Ondes 
De pensées vagabondes 
Des potes bernés.


Compagnie d'amis 
Aux corps errants
Loin du néant
Et aux visages gris.


mercredi 11 janvier 2012

Mains de velours

Dans un lit 
Aux esprits 
Excités 
Aux corps 
Déchirés
Tu m'implores


Tu transpires 
Les muscles ivres 
Les yeux fermés 
Le coeur battant 
Les jambes écartées 
L'esprit branlant 


Ta passion 
Nous emporte avec raison 
Sous les draps 
Bercés d'une lumière d'or 
Et d'un sourire las 
Où tu t'endors.

Compagnons de route








lundi 9 janvier 2012

L'instrument

Un mec paumé 
Un peu cinglé 
Frôle les touches 
D'un geste louche 

Enivré par des airs 
Conçu pour plaire 
Les notes filent 
Sans une vrille 

Il insiste et recommence 
Il fait débuter la danse
La foule crie 
Intérieurement, elle jouit 

Impartial et concentré 
Il laisse duré 
Ce grand plaisir 
Encore loin de finir

Sa sensualité les atteints 
Elle vient dans les refrains
Quand leurs yeux 
Palpitent, heureux 

Puis arrive le dernier son
Provenu du fin fond 
De vos âmes éblouit
Par cette nuit ! 

dimanche 8 janvier 2012

Calme Branlant

Née de l'innocence                Assez fou pour
Et devenue magie                 Changer la nuit
Tu es le seul être ici       En un jour fleurit.

Perle d'eau

Dans la chaleur retrouvée 
De tes courbes fines
Je me blottis, crevé 
Bercé par ta douceur divine 

Ton sourire satisfait
Me donne confiance
En cet instant parfait
Dépourvu de méfiance

Moment a jamais encré 
Dans mes souvenirs
Moment de clarté 
Aux milles plaisirs.

mardi 3 janvier 2012

Océan de maux (mots)

Enfermé dans une cellule stérile
Dans une cage sans âme
Aux esprits en péril


Les murs jaunes délavés
Les tableaux blancs
Les clous de fer rouillés


Les regards perdus
Dans les océans des mots
Implorant l'aide d'êtres sans vertu


Une place ici,
Une seulement
Sur la terre ou je git


Sans doute n'est-elle pas
Entre quatre murs fatigué
Mais au fil de mes pas
                  -Lent et accoutumés-.