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samedi 31 décembre 2011

Crépuscule

Il est finit le temps où l'on errait 
L'alcool arrive a pas feutré 
On se regroupe dans les rues
En bande de visages inconnus 


L'ombre d'un but
Pointe son nez 
Quand la Lune renaît 
Et que le Soleil chute 


Pour rendre une signification 
Aux jours défilant -inexorablement-
Pour briser l'appréhension 
Des lendemains sans sentiments 


jeudi 29 décembre 2011

Maladies

L'eau qui coule détruit vos corps
Elle tombe des nuages
Comme le sang 
De vos paumes blessées


La maladie destructrice
Vous sépare de vos proches 
Tant aimés
Au dernier soupir


Et les nuages fuient
Quand vos larmes 
Tâchent le sol
D'une insouciance passée.


lundi 26 décembre 2011

Le bleu

Le silence de mon frère brisera l'insouciance  des âges. 

vendredi 23 décembre 2011

Correspondance

Je me réveille avec des mots qui t'appartiennent. Des mots sans sens dans les cafés des rues de la ville rose, sans importance pour les oreilles sourdes des passants trop pressés, et sans incidence pour les enfants de la cité. Des mots chaleureux et inconscient face a ma volonté de liberté. Il pleut sans tes songes et ton être réconfortant. 

Espoir

Je veux défaire mes liens de l'abysse des corps torturés 

mercredi 21 décembre 2011

Ivresse

Bois mon jeune ami 
Tombe dans les songes de l'alcool 
Pour une fois, oublie
Et rend les folles 
-
Soirée de connerie 
On est trop saoul 
Dans une fratrie
Emplie de fou, 
-
On a pas de loi 
Nous sommes le vent
Sans  aucune foi 
Et on se defend. 
-
Le goulot dans la gueule
L'alcool coule
Il glisse seul 
Jusque dans les foules
-
Où l'ivresse
Est une passagère
Pleine de tendresse 
Nous donnant des frères !

lundi 19 décembre 2011

Correspondance

"-Laisse moi t'enlacer dans mes bras    
T'embrasser sous les draps 
Te voir dans le noir 
Jusqu'à ce qu'il soit tard
Laisse-moi rêver de tes caresses 
Pour ne pas sombrer dans la paresse
Et entrevoir ton corps subtil 
Et ton âme fragile. "

mercredi 14 décembre 2011

Balafre

Froid de l'hiver 
Air glacial de la bise
Je regarde mes pères 
Dans une fuite assise


Le manque d'inspiration 
Détruit mes pensées 
Dépourvue de la passion
Qui est devenue ma fiancée


Marchant librement dans le vague 
D'une après-midi sans chaleur 
Où je vogue
Pour cueillir une fleur 


vendredi 9 décembre 2011

V

Les reflets de la Lune
Bercent d'un espoir froid
Les nuits de pluie brune
Où les hommes sont roi
Ils lèvent les yeux
Vers la rage des éclairs
Et la puissance du feu
Criant d'une voix claire
A la liberté retrouvé
Les mains vers le ciel
Les poings serrés.

                                   - Que la Haine est belle !

jeudi 8 décembre 2011

Pair

Folle excitation que la quintessence de l'Homme
Marchant, courant vers la grande apogée de l'art
Où toi et moi nous découvrons l'éternel phare


Armand Lebec, le danseur de vagues


Mon frère, elle est tout autour de nous ! Cette vie,
Qui libère l'imaginaire croisé
Dans les vieux calices d'or où elle est cachée.

mardi 6 décembre 2011

Les draps

Ta chaleur est encrée dans ce lit. Dans les caresses de ton corps sur les draps de soie, où j'effleure tes seins blanc, tes jambes  agiles et ton visage empli de désir dans le noir de la nuit, en profitant de ton corps fragile et soumis.

lundi 5 décembre 2011

Au port

J'ai posé mon baluchon
Sur le flan d'un vieux port
Observant depuis le pont
Les vagues et leur triste sort



Au loin le ciel orageux
Se noie dans la grande mer
Et les marins courageux 
Profitent d'une bonne bière 






Très loin de ma campagne
Dans la soulerie du soir
Avec pour compagne 
L'amitié du hasard








Dans la chaleur tardive 
Des tables de bois brut 
Dans les paroles plaintives 
Des voyageurs sans but 


Je cherche un navire
Acceptant d'aller ailleurs
Dans un lieu plein d'avenir
Dans un lieu sans vaines peurs.

dimanche 4 décembre 2011

La haine de l'Homme

Génération ahurit
Drogué et Soumis   
Génération sans cri
A la volonté oublié
Dans des cages scellé 
Liberté enchainé
Par les dirigeants.
Oubliez les enfants
Et les drapeaux blanc
Ils nous pensent con
A se croire si bon
On écoute plus les sons 
De leur grande gueule
Quand on est seul.
Quand on est seul
 Dans un monde perdu
Où les gens ont cru 
 Sans avoir su. 
Dans la hiérarchie 
 On va voir la monarchie
Eh oui, tout se suit
 Epoque sécuritaire 
 C'est pas mon ère
  Enfin, laissez-moi faire
 Prison aux murs blanc
Aux ordres lents
  Il y a trop de sang
Dans l'âme humaine
 Où je trouve la haine 
Autant que la peine



jeudi 1 décembre 2011

Vagabondages

Quand arriva la biche, joyau de nature                          
Au milieu des grands fracas de l'humanité
Que je compris que ma vision était pure  
Je decidais de fuir ce monde à jamais
D'oublier les hommes et les tueurs de vie
Pour retrouver chaque jour les forêts en paix

 Marchant au gré du vent, et aux reflets de soleil 
Regardant au loin notre terre magique 
Respirant les effluves de l'automne qui veille
Je pensais à la nuit loin de perdre la face
A toutes ces saisons qui passent sans cesse
Et au beau soleil qui ne perd pas sa place

Le feu du soir

A la chaleur rassurante 
D'un grand feu étincelant 
Je me couche lentement
Dans cette nuit pesante


Les frissons de nos flammes 
Serrent d'une main douce
Les vieilles étoiles rousses
Reflet de toutes nos âmes


Intense moment d'évasion
Face à la voie lactée
Aux cents mots d'esprit passé
A l'éternelle passion 


Perdant mes yeux dans les cieux
Et voguant sur le V
Je suis le bel astre ailée 
Dans le vent d'Est peureux 

Quand revient l'aube sereine 
Quand la lune se voile 
Mon corps retrouve son hâle 
Et la joie n'est plus reine 

Je retourne vers le Nord 
Après une nuit de rêve 
Dans un monde sans trêve 
Où l'homme se plaint de son sort